mercredi 29 février 2012

Google+ subit à nouveau les foudres de la presse

Une fois n'est pas coutume, je réagis à un article lu par hasard dans la presse numérique de cette semaine au sujet de Google+. Bien que le phénomène de dénigrement un peu facile ait été assez général, un des articles que j'ai pu lire a particulièrement attiré mon attention. Article que je n'ai toujours pas réussi à commenter par ailleurs (car je ne suis pas membre ).

Dans cet article de trois page de Capital.fr ( que je vous invite à lire par vous même ), j'ai dénombré un certain nombre d'attaques, faciles et gratuites, que je me permettrai de commenter bien que mon degré d'analyse doit être bien inférieur à celui d'un journaliste de capital.fr


Un début d'article percutant

" Quelle arrogance ! Le géant de Mountain View a cru, en juin 2011, pouvoir lancer son réseau social à l’économie. Sans innovation majeure et sans faire de pub. Résultat : un loupé magistral. Le troisième en peu de temps. "

Une introduction qui donne rapidement le ton de l'article, ce dernier va être cinglant. Et pourtant c'est mal connaître Google. Loin d'être arrogant, ce dernier essaye des choses, en réussit certaines et abandonne d'autres projets trop en avance ou pas assez intéressants pour le grand public.

Deuxièmement, comment affirmer que Google+ n'a apporté aucune innovation majeure alors que quelques jours après le lancement des Cercles, le grand et puissant Facebook copiait cette fonctionnalité. 

Comme le précise l'article, Google n'a bien sûr fait aucune publicité.. Car il est vrai qu'une flèche animée qui invite à découvrir le service sur un des moteurs de recherche les plus fréquenté au monde.. ça ne représente au final pas grand chose. De même que les récentes campagnes de pub télévisuelle n'ont pas dû être un réel effort d'investissement de la part de la société...


Un article de fond

" Après un démarrage prometteur, Google Plus compte à peine 60 millions de membres "

Oui.. non.. Euh.. ami journaliste, t'arrive-t-il de lire la presse parfois ?
A titre informatif, Google+ c'est près de 90 millions de membres et ce, comme indiqué dans l'article, en 8 mois seulement, dont un mois ou le site était en version Beta sur invitation seulement. Le site a connu un taux d'adhésion bien supérieur à celui de Facebook ou même Twitter.
Alors effectivement en comparaison de Facebook qui a réunit 800 millions de membres en 6 ans, Google+ qui n'en a réunit que 90 millions en 8 mois.. On peut dire que c'est un échec retentissant !
Google devrait avoir honte d'avoir sorti un service aussi calamiteux.


" Et encore, les apparences sont trompeuses : selon une étude publiée par le cabinet Bime, seuls 17% des inscrits sur Google Plus seraient actifs. Les autres auraient tout bonnement déserté le site après avoir enregistré leur profil pour essayer."

D'accord, c'est une remarque intéressante. Mais qu'en était-il de Facebook après 8 mois de création ?
Le site pouvait-il se vanter de garder les utilisateurs deux heures durant ? Et quand bien même, Facebook s'est développé de connaissance en connaissance, attirant à chaque fois les amis des amis des amis .. Au contraire, Google+ a procédé à un lancement mondial. Nombreux sont ceux qui ont été intéressé par le nouveau réseau sans pour autant y retrouver des amis ou de la famille.
Mais comme dit le proverbe: petit à petit, l'oiseau fait son nid
Et c'est là que la stratégie de Google est importante. Google+ n'est pas un produit supplémentaire parmi tous ceux du géant. C'est le lien qui fait de Google un tout, un entité, quelque chose de construit, et même la raison qui fait qu'à peine un an après la sortie du réseau, Google revoit sa politique de confidentialité en regroupant le tout en une seule charte.
Il n'a jamais été prévu de détrôner Facebook. Ce serait un plus évidement, mais le but est simplement de proposer une alternative cohérente, compétitive et que cette dernière ne soit pas qu'un service mais bien ce qui fera de Google un plateforme.


Fidèle à sa philosophie d'entreprise

Je le répète, Google a connu des ratés.. et alors ?

Orkut ne marche qu'au Brésil et en Inde: c'est exact. Mais au lieu de voir cela comme un point négatif, voyons plutôt le bon coté des choses. Google a su s'imposer dans ces deux pays et pourra enrichir l'expérience Google+ avec ce réseau social. De plus, il est dans ces pays un alternative à Facebook, un réel concurrent. Ce site est donc source de revenus publicitaires supplémentaire. En quoi est-ce un échec ?

Wave a été abandonné. Encore exact. Cela n'empêche pas que Wave était un excellent produit pour le travail collaboratif. Et même s'il est vrai que ce dernier était un peu compliqué au démarrage, il offrait de réelles possibilités. Enfin, les outils développés dans ce service se verront peut-être implémentés petit à petit dans Google+. C'était en quelque sorte un investissement pour l'avenir..


" Mais comment Google a-t-il pu louper un nouveau lancement ? Principale explication : la suffisance. Au lieu de mettre en ligne un site impeccable, les experts de Mountain View se sont contentés de proposer un produit inachevé. Une version bêta, comme on dit sur le Web. «C’est sympa quand il s’agit d’une start-up qui démarre. Mais on attend davantage de Google…», soupire un investisseur. "

Comment peut-on lire une phrase pareille. Les services de Google ont toujours été lancé en Beta car c'est une philosophie d'entreprise. Cela permet de faire évoluer le produit avec le temps et avec l'aide et les conseils des utilisateurs. Cela n'a rien d'une suffisance. GMail est resté plusieurs années en Beta, et encore aujourd'hui de nombreuses fonctionnalités sont proposées dans les Labs GMail. Et c'est d'ailleurs ce qui fait du service mail un service complet, efficace ( et un des meilleurs dans ce domaine ).
Et même si je n'ai pas les chiffres en tête, je crois me souvenir que Google+ compte déjà plus de 200 améliorations depuis son lancement, dont les jeux, les pages entreprises etc... Un produit qui ne cesse de s'améliorer au fil du temps contrairement à Facebook qui devient un fouillis sans nom.
Si cet investisseur n'a pas compris la philosophie de Google, peut-être devrait-il réévaluer ses investissements..


Je ne m'étendrais pas sur la dernière page qui fait état d' " erreurs " qui ont depuis longtemps été corrigées telles que les pages entreprises, leur gestion par plusieurs personnes...


Conclusion

Les articles sur " la mort de Google+ " rejoignent donc le cercle très fermé des articles qui font le buzz périodiquement en compagnie de " Facebook et la controverse des données personnelles ", " le marché des netbooks va s'effondrer " et " Yahoo déposera sûrement le bilan cette année " ( Notez qu'avec RIM, ça marche aussi ). En conclusion, il n'y a donc en soi pas de raison de s'inquiéter sur l'avenir de Google+. 
Ce sont les nouveautés à venir et les utilisateurs qui décideront de son sort.

dimanche 26 février 2012

Mes attentes pour le MWC

 Ayant déjà exprimé mon avis sur le smartphone de demain, mes attentes pour le MWC ne sont bien sûr pas surprenante. Et comme j'ai déjà expliqué les raisons de cette vision, j'entrerai cette fois-ci plutôt dans les détails visuels.


Le smartphone: un MDesk

A mon sens, le futur smartphone sera donc un MDesk ( pour Mobile Desk, sorte de bracelet-montre ) entouré d'une multitude d'accessoires.
A la manière de ce visuel Asus, j'imagine cet écran tactile suffisamment large pour pouvoir y lire ses SMS, MMS, email et flux RSS ( pour les plus geek ).
On pourra répondre rapidement mais ce ne sera pas des plus pratiques.

Au niveau des spécifications, restons dans les classiques du moment:
- Nvidia Tegra 3 (Quad Core )
- 1 G de RAM
- 8 ou 16 Go de mémoire interne
- Bluetooth, Wifi, aGPS

Le tout avec des modules interchangeables. C'est à dire la possibilité de changer aussi facilement qu'une carte SD les spécifications, à savoir: le proc', la RAM, le système d'exploitation.
Ceci permettrait à terme à chacun de concevoir à sa sauce un MDesk qui lui est propre comme dans dans ce concept de smartphone HTC.
Les plus geeks d'entre nous pourraient ainsi combler leurs besoins de puissance sans avoir à payer à plein un nouveau MDesk.

Dernier point indispensable, la technologie NFC servira de pont entre notre MDesk et ses nombreux accessoires en fonction de la situation.


Parmi les accessoires:


Le MPocket

Comme son nom l'indique, le Mpocket est l'accessoire principal et reste dans la poche.
A la manière du concept des puces interchangeable, les accessoires sont aussi à la préférence du consommateur et seront choisis en fonction des usages.
     - Pour les utilisateurs de base, du tout tactile comme cela se répand actuellement
     - Pour les gamers, un modèle type Xperia Play
     - Pour les fondus de SMS, MMS et email, un modèle avec clavier complet.


        












Pour des raisons d'économie de batterie, l'accessoire restera éteint dans la poche.
Lorsqu'un appel apparaît sur le MDesk, il suffit de passer son MPocket à proximité pour que le NFC décroche de façon transparente.
Cet accessoire servira également d'appareil photo, caméra, outil de consultation...


Les lunettes

Pas encore mises sur le marché, les lunettes toute droit sorties des labs de Google deviennent un accessoire complémentaire pour la navigation et la réalité augmenté.
Les lunettes vous informent en déplacement de la route à suivre pour rejoindre votre prochaine destination, pour trouver les toilettes les plus proches, pour vous informer des promotions en cours lorsque vous regardez une vitrine, pour des jeux...

On pourra aussi gérer sa musique depuis son MDesk et l'écouter directement dans les écouteurs intégrés, de même qu'on pourra y recevoir et y passer des appels.

A terme, cet accessoire pourra remplacer un MPocket pour certains utilisateurs.


La tablette et le netbook

       Pour le surf depuis le canapé et en mobilité ou pour la production de texte, on pense bien évidement à un accessoire hybride tablette-netbook comme le propose déjà Asus avec son excellent produit: la Epad Transformer.
Il suffirait d'y remplacer le processeur par un module NFC afin de transformer ce concept en un accessoire pour MDesk utilisable par tous les membres de la famille, les amis..
En effet, nos fichiers personnels seront de toute façon stockés dans la mémoire interne de notre MDesk.


A la maison, sur le même principe, un module NFC sur le bureau permettra la synchronisation en bluetooth de tous les accessoires en même temps: écran, clavier et souris.


En mobilité

Grâce à ce concept, les municipalités pourront de plus proposer à leurs usagers des postes fixes. Sur ces configurations, il sera possible de taper un email en déplacement sur un vrai écran, mais aussi effectuer un recherche de dernière minute, une réservation d’hôtel, de restaurant, le tout en wifi.



Voilà le concept de Smartphone que vous ne verrez probablement pas au MWC, et c'est bien dommage !

mercredi 22 février 2012

Android et l'ère post-PC

Alors que l'on a appris récemment que le taux de pénétration du smartphone est de plus en plus important en France et dans le monde, Canonical, commanditaire du système Ubuntu, vient de lâcher les premières images de son dock et de son double boot, voué à faire de nos téléphones surpuissants de véritables ordinateurs.




Pour ma part, vous vous en doutez, je trouve cette idée excellente.
En effet, elle permettra de démocratiser le concept du smartphone à tout faire dont je rêve tant et qui tarde encore et encore à arriver. Motorola a pourtant montré avec son webtop que cela est d'ores et déjà possible ( et l'est même depuis un an ). Si Canonical parvient à un accord concluant avec de nombreuses marques, le concept risque de prendre de l’essor et de se développer dans nos foyers. Peut-être même cela permettra-t-il de convenir d'une norme qui nous éviterait de passer à la caisse à chaque changement de téléphone.. Norme que Google devrait d'ailleurs penser à créer et à breveter pour l'avenir.

Malheureusement, je crains pour Canonical qu'Ubuntu ne survive pas bien longtemps au concept. Car une fois que les utilisateurs auront été rassurés par ce système complet venant du monde informatique, qu'ils auront pris leurs habitudes, ils réaliseront au fur et à mesure qu'ils n'ont pas besoin de ce système supplémentaire.


Un Android pour tous ?

Cela parait surprenant mais concrètement, que fait-on de nos ordinateurs?
Pour la grande majorité d'entre nous, nous nous contentons d'y gérer notre musique, nos vidéos, nos photos.
Quelques uns me diront qu'il y a aussi le traitement de texte et la gestion de compte sur tableur.
Et c'est la qu'il faut se rendre à l'évidence: Android gère déjà la totalité de ces usages ( et chaque jour un peu plus )

A titre d'exemple, Google vient de mettre à jour l'application Gdocs qui permet maintenant la mise en page des documents ( ce qui faisait jusqu'à présent défaut à l'application). Android possède donc un vrai logiciel de traitement de texte, efficace et gratuit qui avec le temps n'aura rien à envier à ceux présents sur Ubuntu ou Windows.



Pour remplacer le PC, Android ne souffre pour moi que de deux faiblesses.
D'une part, il est encore impossible de faire du gaming comme on peut le faire sur Windows ou sur console.
D'autre part, le navigateur Android est encore trop limité pour remplacer un vrai navigateur internet.
Cependant, la réponse à ces deux problèmes me semble déjà en marche si la rumeur d'une fusion avec ChromeOS se révèle exacte.
Le navigateur Chrome est en effet capable de faire tourner des jeux en natif mais aussi de servir de passerelle pour du Cloud gaming ( comme le propose le site Onlive ) grâce au support des joysticks et autres manettes de jeux en bluetooth.

On peut alors se demander ce qui adviendra si la carte Windows Phone 7 ne prend pas et si les usages de Windows 8 peuvent être remplis autrement et d'une façon tout aussi efficace.
La course est à mon avis engagée entre Microsoft ( Windows , Windows Phone, Xbox et les comptes live ) et l'écosystème Google dont la croissance se poursuit lentement mais sûrement.



Articles en rapports: 
Le smartphone de demain
Google rachète Motorola: les rumeurs s'affolent...

jeudi 16 février 2012

Android 5.0 Jelly Bean

Aujourd'hui, en consultant mes feeds, un article a fait remonté à mon souvenir un billet que j'avais moi-même rédigé pour le journal du Geek et finalement non publié.

Selon cet article, il serait possible que la version 5.0 d'Android fusionne avec Chrome OS comme je l'avais imaginé en octobre dernier.
J'ai trouvé cet article plutôt insolite. J'avais en fait une version Android d'avance sur Google...

Mon point de vue a peu évolué depuis,  même si maintenant je crois plus au concept de la Asus Padphone qu'au Motorola Atrix. 
Cependant, avec la confirmation du rachat de Motorola, Google pourrait me faire mentir.

Confirmation courant 2012.

Via  Le Journal du Geek


Cette semaine sortira la nouvelle version d'Android, à savoir Ice Cream Sandwich.
Les rumeurs vont bon train sur cette version qui à terme doit servir à unifier tous les univers qu'Android a conquis ou tente de conquérir: Les smartphones, les tablettes, les smartbooks et la télévision.

Avant de nous étendre rappelons plusieurs faits majeurs ayant marqué Android cette année:
Fait n°1:
Au MWC, Motorola reçoit le prix de l'innovation pour son Motorola Atrix qui a la faculté de se muer en smartbook en se clipsant de la façon la plus simple qui soit à son lapdock. Son autre accessoire lui permet de devenir une station multimédia directement depuis son téléviseur et de consulter sa musique, ses documents, internet...
Asus dans la même optique est prêt à lancer son smartphone qui s'encastre dans une tablette.

Fait n°2:
Honeycomb, la version pour tablette d'Android prend maintenant en charge la connexion d'accessoires par l'intermédiaire de son port mini USB et la tablette android ayant reçu le plus de succès est la eeePad Transformer d'asus qui lui permet de se changer en netbook.


Depuis son lancement, le smartphone n'a cessé de voler à droite à gauche les fonctions de nos divers appareils éléctroniques. D'abord le lecteur MP3, la photo, la vidéo ( maintenant en HD ), la console portable ( Xperia Play ), le GPS, l'internet, le lecteur de livre...

Et si la prochaine étape était de remplacer nos ordinateurs portables actuels par un système à la Atrix ?
Motorola vient d'ailleurs récemment d'annoncer un dock universel muni d'un câble. Evolution naturel de son lapdock pour l'adapter à d'autres smartphones ?

L'arrivé prochaine de chrome sur android comme le signalent d'autres rumeurs pourraient même venir confirmer ces suppositions, la présence d'un vrai navigateur étant complémentaire à l'utilisation du dock.

Et si android et ChromeOS étaient destinés à s'unir dans le but d'unifier tous nos usages dans notre smartphone ?
Et si la futur google TV était déjà dans votre poche ?

Seul l'avenir nous éclairera sur le devenir d'android..
Une chose est sûr, nous n'avons pas fini d'être surpris. 

mercredi 15 février 2012

Edito futuriste

Bonjour les amis,

Nous sommes en 2032 et voilà déjà 20 ans que j'écris mes lignes sur ce blog. Et ce qu'on peut dire c'est qu'en 20 ans Google n'a pas chômé.
Il est donc naturel de vous proposer une rétrospection de ces vingt dernières années sur les différentes avancées et rachats de notre entreprise préférée. Pour cela, je me cantonnerai principalement à la zone qui nous concerne, c'est à dire l'Europe, dans un soucis de concision.


L'accès au web et la téléphonie mobile

Après avoir développé lentement son réseau de fibre internet aux Etat-unis, Google s'est vite rendu compte de l'avantage qu'il pouvait tirer d'une position de Fournisseur d'Accès à Internet. Son combat pour un accès au web toujours plus rapide l'a poussé à améliorer les technologies mais aussi à optimiser ses sites les plus gourmands tel que Youtube pour optimiser la bande passante, à qualité égale.
L'extension de son réseau est un réel succès et déstabilise l'ensemble des FAI en place. Google décide ainsi d'appliquer la même stratégie dans la téléphonie mobile en rachetant AT&T ( mettant fin à l'accord d'exclusivité de l'opérateur sur l'Iphone ) dans le but d'offrir le réseau 4G le plus performant au monde.


Fort de ce succès, Google décide d'étendre sa stratégie au vieux continent en rachetant le groupe Orange, ce qui lui permet de s'implanter dans cinq pays d'Europe, en Afrique et au Moyen Orient.
Ce rachat est controversé en France à cause de Dailymotion qui retrouvera son indépendance pour éviter tout abus de position dominante. Deezer est quant à lui est intégré à Music et les chaines Orange migrent sur Youtube.

Google devient le premier opérateur quadruple play en Europe et aux Etats-Unis.


A travers internet


Sur le web, les terres d'origine de Google, ce dernier continue sa stratégie tentaculaire.
Dans le but de simplifier et de diffuser au maximum sa technologie Wallet, le géant rachète plusieurs banques en ligne. Cette série d'acquisition donnera naissance à la première banque internationale en ligne. Cette dernière étant directement intégrée à l'ensemble de ses services existants.

Afin développer son service Shopping, Google décide de prendre place dans la vente en ligne à travers l'acquisition de sites tels que Surcouf.com, et leurs boutiques physiques associées. Cela lui permet de passer de la recommandation à la vente de produit, ce qui s’avérera être stratégique par la suite.

Enfin, dans la même optique Google s'offre Trivago. Cela lui permet d'offrir une solution web complète: Recherche de vol (Flight Search ), recherche d'hotel, paiement en ligne et programme d'excursion fournit par les partenaires du service Adresses ( Gmap, Zagat )



Dans le monde technologique

Dans le monde technologique, le rachat de Motorola a marqué un véritable tournant dans la stratégie de Mountain View. Après le changement de direction de la firme, cette dernière a été la plus rapide et la plus efficace à effectuer les mises à jour des smartphones de la marque, lui garantissant un succès tout aussi rapide. C'est d'ailleurs cette même stratégie qui ont permis aux Google TV de connaître le même succès.

De plus, la position de Google en tant que FAI et dans la téléphonie mobile lui permettent de mettre en avant  les produits de sa gamme ( ce qui lui vaudra quelques procès pour abus de position dominante).

Cette entrée dans les foyers est poursuivie avec succès par le rachat de LG, Phillips ainsi que d'autres fabricant d’électroménager. Google prend ainsi de court la concurrence en proposant toute une gamme de produits connectés pour la maison ( Android @Home ), le tout contrôlable et programmable depuis un smartphone, ou à la voix grâce au progrès d'Alfred l'assistant personnel d'Android.
Ces nouveaux produits révolutionnaires profiteront de plus du réseau de distribution des boutiques en lignes rachetées quelques années auparavant et qui deviendront des standards comme l'avait fait Jobs en son temps avec ses Apple store.

Cependant, malgré son incursion spectaculaire dans la technologie domestique, Google ne se satisfait pas de l'intégration de ses nouveaux produits dans le mobilier et estime que les choses n'avance pas assez vite. Il signe alors une joint-venture avec les magasins Ikea, géant dans son domaine.
Pourtant, les avancées n'étant pas suffisamment concluantes, Mountain View décide de racheter son associé devenant ainsi le premier vendeur d'équipements domestiques au monde.


Sur les routes

C'est sur les routes que le parcours de Google a été le plus surprenant. Normalement vouée à la capture d'image pour Street View, la voiture sans pilote est surement l'élément qui a le plus métamorphosé ces dernières années. En effet, ce système de plus en plus performant a été l'élément clé qui a permis de mettre fin au développement de la voiture personnelle.

L'idée de base à l'époque partait du constat qu'une voiture passait la plus grosse partie de son temps à l'arrêt alors que son coût augmentait considérablement en corrélation avec le coût du pétrole. C'est alors que Google a proposé, en partenariat avec Général Motors, un prototype révolutionnaire de voiture électrique sans pilote. Ces dernières étant rechargeable à l'énergie solaire ou sur des places à induction ( sans fil ).

Le coût de ces véhicules étant prohibitif, la société lance deux programmes de location:
- Le programme partage: Ce programme permet de rechercher une disponibilité et de commander un véhicule disponible depuis son smartphone comme on aurait appelé un taxi par le passé. Seuls sont payés les déplacements effectués par le client.
- Le programme propriétaire: Ce programme donne un accès prioritaire à un véhicule et assure l'ensemble des déplacements prévus par l'agenda du loueur. Lorsqu'elle est inutilisée, elle est alors mise en disponibilité pour le programme partage. Le partage de la voiture permet de réduire le coût de cet abonnement. Plus elle est utilisée et moins l'abonnement coûte cher.

Si personne n'a besoin du véhicule, ce dernier se rend seul dans une station de recharge et reste à disposition.

Ce nouveau système a permis de résorber les problèmes de circulation ( qui sont maintenant gérés informatiquement ), a réduit les accident mortels liés à la baisse d'attention du conducteur et a mis fin au calvaire de l'usager qui cherche une place de parking.


Conclusion

En vingt ans, la société a su trouver de nouvelles pistes de développement là ou ses concurrents sont restés cantonnés à leur domaine de prédilection. Les risques ont payé et Google tient maintenant une place de premier plan dans notre vie courante.
A votre avis, qu'en sera-t-il dans vingt ans ?

mardi 14 février 2012

Google rachète Motorola: les rumeurs s'affolent...

Engagé depuis le mois d'Août 2011, la concrétisation de l'annonce fracassante de cet été approche à grand pas. Cette semaine les Etats-Unis et l'Union Européenne ont donné leur accord sur le rachat de Motorola mobility. Seul manque encore la validation de la Chine attendue pour Mars.



Une scission et un rachat fracassant

C'est en Janvier dernier qu'avait été concrétisé la scission de Motorola en deux entités distinctes, suite aux difficultés financières de la division mobile de l'entreprise. Ancien acteur majeur dans l'industrie de la téléphonie mobile, Motorola avait pris énormément de retard sur la concurrence et avait passé toute sa gamme de téléphone sous Android.

Huit mois après l'officialisation de la scission, le rachat par Google fait  l'effet d'une bombe et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, la hauteur de ce rachat: 12,5 milliards de dollars sur les 39 milliards de liquidité de l'entreprise qui font de ce rachat le plus important dans l'histoire de Google, qui n'est pourtant pas novice en la matière.

Ensuite, parce qu'avec cette acquisition Google entre de plein pied de le domaine du hardware. Le web s'emballe. Motorola deviendra-t-il le seul et unique constructeur des téléphone de la gamme Nexus ? Android deviendra-t-il un système fermé réservé à Google ? Google adoptera-t-il une stratégie verticale à la manière d'Apple ?

Heureusement, Google avait bien préparé le terrain avec ses partenaires  qui chacun à leur tour ont communiqué de façon positive autour de ce rachat.


La main au portefeuille 

Cependant, même si cette acquisition s'est faite au prix fort  ( Action racheté à + 63% de son prix ), Google va surtout mettre la main au portefeuille des brevets de Motorola. Car avec Motorola, c'est surtout un portefeuille de 17 000 brevets validés et 7 500 brevets en attente de validation que s'est offert le géant de Mountain View.
Un portefeuille que Google compte bien rentabiliser de plusieurs manières:
- En protégeant Android et ses partenaires des attaques incessantes de Apple et feu Steve Jobs qui s'était promis de détruire son concurrent.
- Rentabiliser ces brevets en réclamant des licences et pourquoi pas gagner 15$ par Iphone vendu, même si rien n'est encore gagné.

Autant dire que la guerre entre les deux géants n'est pas prête de se terminer sauf à espérer une médiation ou que Apple s'essouffle. En effet, la société a déjà dépensé énormément d'argent en procès à travers le monde à l'encontre de Samsung, de HTC et de Motorola pour un succès plus que mitigé jusqu'à présent...


L'avenir des produits Google

Le rachat arrivant à son terme, on ne peut s'empêcher de penser que les futurs produits Google seront fabriqués par Motorola. Et hasard de calendrier, voilà une semaine que des rumeurs diverses fleurissent sur la toile:

Parmi les produits en préparation:

- Un mini terminal de communication maison sur lequel nous n'avons aucune information si ce n'est qu'il serait de nouvelle génération et qu'il embarque le bluetooth et le wifi.

- Une box permettant de streamer de la musique en provenance de GMusic beta, le tout piloté, pourquoi pas, par un smartphone Android. Et quand on sait que Motorola est le leader des fabricants de box TV, on a du mal à croire que Google ne compte pas exploiter ce potentiel...

- Des lunettes à réalité augmentée capables de rivaliser avec un smartphone. D'ailleurs Google France, si tu lis ces mots, transforme donc ce projet en accessoire bluetooth  pour smartphone (à un prix non excessif ) et j'achète tout de suite. En revanche, si le projet reste inchangé, ne compte pas sur moi pour garder une antenne aussi près de mon cerveau...

Ces trois rumeurs apparues dans la même semaine viennent s'ajouter à celle d'un téléviseur fabriqué par LG et estampillé de la marque Nexus, aux grands travaux de Google sur la voiture sans chauffeur et sur la recharge des véhicules par induction, Android @home ( Android pour contrôler la domotique) présenté au dernier Google I/O ....



Loin d'être un rachat anodin, je vois plutôt ce rachat de Motorola comme un tournant de Google dans le monde du hardware et qui si l'occasion se présente se reproduira.. car c'est ainsi que la croissance tentaculaire de Google fonctionne. S'il en a l'occasion, pourquoi ne rachèterait-il pas une fabricant en difficulté de téléviseur , de chaine Hi-fi, d'ordinateur portable, de four..
Et vous à votre avis, qui sera le prochain à se faire croquer ?

dimanche 12 février 2012

Controverse sur la confidentialité et innovation

Il y a peu, Google annonçait une unification des règles de confidentialité d'une majorité de ses services en ligne ce qui a déclenché depuis lors de vifs débats.



La polémique sur la confidentialité

Depuis que Google a fixé la date de mise en service de la nouvelle charte, il a fallu s'expliquer devant le congrès  des états-unis et l'ensemble des CNIL européennes pour un résultat qui malheureusement ne convainc pas. Une plainte a même été déposée par l'EPIC afin d'empêcher le géant de mettre en place ses nouvelles règles.

Du coté de Google, deux points de vue:
Tout d'abord, c'est une réponse aux demandes de simplification et de clarification de la part des CNIL sur les règles de confidentialité.
En effet, l'utilisateur n'aura plus à lire les chartes propres à chaque service de Google avant de se décider à s'inscrire sur le service. Concrètement pour l'utilisateur, rien ne change si ce n'est qu'au lieu d'avoir un profil utilisateur par service (Gmail, Gmaps, Gdocs, Gagenda...), il y a un profil utilisateur par utilisateur.. 
Bien que l'idée d'avoir un compte ( une adresse ), et donc un profil utilisateur paraisse logique ( je pensais que c'était déjà le cas..), l'idée semble faire polémique.
Et pourtant, le paramétrage de partage de chaque service restera identique à ce qu'il est, c'est à dire extrêmement transparent. Et l'utilisateur averti sait ce qui doit et ne doit pas être mis en ligne de façon publique...( et Google s'est engagé contrairement à certains concurrents à ne pas vendre nos informations personnelles à d'autres sociétés )

Deuxième point de vue, celui de la rentabilité. Le marché de Google étant la publicité ciblée, leur but est avant tout de mieux cibler cette publicité. Logique aussi! 
L'unification des services permet de recueillir plus d'informations pour un même utilisateur et donc de rentabiliser davantage la base utilisateur. En effet, à nombre d'utilisateur égal, plus de ciblage, plus de pertinence, plus de clics et donc plus d'argent..


Malgré la volonté affichée de transparence, les CNIL réclament la suspension temporaire de ces nouvelles règles afin d'avoir plus de temps pour les examiner. Elles n'ont en effet eu que deux jours pour étudier le nouveau texte, ce qui avouons-le parait peu pour donner un avis objectif.


Google refuse de négocier

Bien que la nouvelle charte impactera des millions d'internautes, Google refuse de laisser plus de temps aux CNIL. L'entreprise a en effet financé une grosse campagne d'information à destination des utilisateurs et affirme que les utilisateurs ne comprendraient pas que la date soit repoussée.

Entre vous et moi, je crois que l'utilisateur moyen n'en a absolument rien à faire et se contentera de cliquer sur " Valider " le jour du changement.
Mais alors pourquoi Google refuse-t-il de repousser la mise en place de ces règles quitte à susciter la controverse ?



Un changement stratégique pour de futurs produits ?


L'autre argument de Google dans le changement de confidentialité de ses produits c'est l’efficacité!
Et cet argument, non des moindres, à un certains poids dès lors qu'on a arrêté d'avoir peur du grand méchant pour se concentrer sur le potentiel.

Mettons nous en situation:
Je suis l'heureux possesseur d'un puissant smartphone Android qui me permet de gérer à la perfection mes services Google: l'agenda, ma liste de tache, mes documents collaboratifs en ligne, mon GPS, mon réseau social et professionnel sur google+, mon blog...

Mon téléphone Android peut gérer à tout moment ma position ( sans la transmettre à Google, arrêtez de flipper ) et calculer en fonction du trafic actuel le temps qui me sépare du lieu de mon rendez-vous. Au moment le plus opportun, une simple notification peut m'avertir que si je ne me met pas en route d'ici 10 minutes, je serais en retard. Je monte dans ma voiture, le GPS me guide et adapte mon itinéraire en fonction de la circulation gérée en temps réelle par Google Maps. 
Si je suis en retard, je peux grâce à Voice Action dicter un message sans quitter la route des yeux pour prévenir que je serais en retard...


Et pourtant rien ne presse ?

Quand je pense à cette nouvelle charte qui unifie en quelque sorte les services de Google, je ne peux m'empêcher de penser à une application Android ( voir sur le web un jour ) qui en tirerait parti. 
Une application dont on a beaucoup parlé il y a quelques temps et tombée dans l'oublie depuis.
Il y a maintenant deux mois, Google rachetait la société CleverSense, éditrice de Alfred, une application de recommandation à contrôle vocale dans le but de répondre à Siri.

En effet, même si Alfred ne se cantonne qu'à la recommandation locale, le potentiel de cette application est énorme pour la firme.

Tout d'abord, la société Cleversense possède une technologie efficace de reconnaissance vocale pour la langue de Shakespeare qui combinée à l'application Voice action de google, qui apprend de ses utilisateurs pour s'améliorer de jour en jour, pourra se voir étendue à d'autres langues assez facilement.

Dans les premiers temps de son développement, l'application s'enrichira du carnet d'adresse de Gmaps ( lui même enrichit par le rachat d'un des leader de la critique gastronomique à savoir Zagat en septembre dernier ) ce qui en fera une application très riche.

Dans un second temps, cela permettra de mettre en avant le service Google Offers.. comme le prévoyait de le faire Groupon, leader actuel sur le marché des réductions.

Une fois les langues, maîtrisées par Voice action, étendues à Alfred, on pourra imaginer y étendre ses fonctions à la manière du concurrent frontal: Siri:
Alfred, envoie un message, appelle ma tante, guide moi jusqu'au distributeur le plus proche, ajoute un rendez-vous dans mon agenda...et ce dans un langage naturel.

Et là vous vous dites: Et alors? Ou veut-il en venir  avec tout ça ? Quel rapport avec les règles de confidentialité ?

Le profil unifié de l'utilisateur permettrait à Alfred de cibler de façon très précise ( comme la publicité ) ce que souhaite vraiment l'utilisateur. Il serait à même de recouper mes dernières recherches web avec un lieu que je souhaite rejoindre, un rendez-vous dans l'agenda, retrouver une phrase que j'avais glissé dans un google docs oublié, sur simple demande.

L'application qui me préviendra que je vais être en retard à mon rendez-vous.. ce sera lui, et on lui répondra: Active le GPS pour ma prochaine destination et préviens que je serais peut-être en retard.

Et après ? Alfred me guidera vers le rayon de mes livres préféré grâce à google maps indoor, me rappellera d'acheter des légumes quand je passerai devant le magasin, me trouvera le prochain vol à destination de mes vacances...
Appuyé par les nombreux services de Google, le potentiel d'Alfred peut-être incroyable et n'a de limite que notre imagination..( Alfred, baisse les volets et allume le chauffage.. )

Mais j'ai l'intuition que pour cela, il lui faudra accéder à notre profil Google unifié.

Innovation à venir ? Supposition délirante ? 
L'avenir nous le dira.






samedi 11 février 2012

Le smartphone de demain

Autre article publié ici, avant de passer à du plus récent.


Le temps passe et le smartphone prend son essor dans le marché du mobile. Les chiffres sont sortis en Europe: l’Espagne arrive première et nous la suivons de près, en troisième position. Mais, alors que le premier Iphone est sorti il y a maintenant quatre ans, qu’est ce qui a changé ?

Le mobile est devenu smartphone en agrégeant nos habitudes du quotidien: le répertoire, la musique, la photo, le GPS, l’agenda électronique..
Ces fonctions qui se sont affinés au fil du temps et les catalogues d’applications des grands leaders se sont étoffés mais en substance l’objet n’a guère évolué en quatre ans.

Actuellement, on assiste à la course à la puissance entre les producteurs de puce. Le miens il a autant de coeur, il consomme moins que tous les autres et TAddaAa !!, il a même un coeur caché pour quand j’utilise des fonctions qui ne nécessitent pas de la puissance.. ( Tout le temps ou presque en réalité.. ).
La même course qu’à déjà connu le monde du PC en son temps.
Mais le smartphone bouleversera-t-il à nouveau nos usages ? Et comment ?


Les idées ne manquent pas

Des idées, on en a beaucoup et on en trouve dans tous les recoins du web. Ci-dessous la vidéo qui a réveillé aujourd’hui mon âme d’enfant et qui m’a donné l’idée de cet article.

Voir ici

Alors oui, ça fait rêver et même si tout ça sera réalisable dans quelques temps ( espérons-le en tout cas ), ce n’est pas pour tout de suite.


Ou en sommes-nous ?

La vision futuriste de Microsoft a rappelé à mon souvenir une vidéo vieille de deux ans. Cette dernière avait fait le buzz et a bien circulé sur la toile: il s’agit de Sixth sense.



Si la vidéo a fait le buzz c’est surtout que chacun se prenait à rêver de faire la même chose dans la rue: je bouge les mains pour prendre une photo,  j’ouvre la main pour filmer, mon ordinateur me suit partout.. Génial !
Et pourtant, rien. Rien à ma connaissance se rapprochant un minimum de cette vision folle n’a vu le jour depuis pour faire vibrer nos âmes de geeks sensibles.

Et en même temps, vous vous voyez triez vos photos dans la rue avec un vidéo projecteurs et du scotch sur les doigts ?
Non malheureusement, je crois que le pico-projecteur n’est pas l’avenir du mobile..


D’autres idées ?

Une autre idée nous vient encore de Microsoft. C’est le buzz de la semaine dernière: l’Holodesk.



Un écran, un genre de miroir transparent et on peut manipuler des objets en 3D.
Après le premier visionnage, on se demande quand même à quoi ça peut bien servir..
Et en effet, ça sert à rien dans l’absolu..
Cependant, cette vidéo nous montre le pouvoir de Kinect. Les nombreux hack le prouvent depuis le début: Kinect a ouvert une voie incroyable à l’imagination et tout dépendra de ce qu’on voudra bien en faire.
Même si l’équipe de Pranav Mistry avait bien bossé, je ne m’imaginais pas avec de l’adhésif de couleur au bout des doigts, alors qu’ici avec le pouvoir de Kinect, le suivi des mouvement de la main est saisissant de réactivité.

Oui d’accord.. revenons sur terre. Quel intérêt dans le monde de la mobilité vous allez me dire ?
Calmez-vous! Je suis sur que vous avez la réponse.


Optique 3000

Même si la technologie fait ses premiers pas cette année, les premiers appareils à écran transparents sont déjà sur les rails depuis mars 2011.
Pour vous documenter, rendez-vous ici  .

Alors autant un écran de laptop transparent pour moi ça n’a aucun intérêt, autant des lunettes à écran transparent ça fait réver.
A quoi bon aller mettre des vitrines à écran transparent dans toutes les boutiques du monde quand il suffit de faire porter ces minis écrans aux badauds ?

Les applications en terme de réalité augmentée sont énormes. Pour en prendre la mesure, je vous conseille d’ailleurs cette vidéo ou on voit déjà un premier concept de lunettes pas portables du tout puisque reliées à un gros ordinateur de calcul ( mais on l’a dit plus haut, course à la puissance dans les smartphones.. )

Voir ici

On pourrait se voir avec une tête de rat géant, ou avec un tout nouveau jean. On pourrait voir les mascottes des boutiques nous faire signe d’entrer ou nous faire dévorer par un requin géant bondissant d’une enseigne





Les changements à prendre en compte


Les plus perspicaces d’entre vous aurons compris que je propose ni plus ni moins que de remplacer nos smartphones par des lunettes à écrans transparents.
Bien sûr, comme les ondes sont dangereuses pour notre cerveau, je propose de déporter tout ce qui est wifi, bluetooth, NFC dans un bracelet à porter au poignet.
Il sera d’ailleurs d’autant plus facile d’ouvrir sa porte de maison par NFC en approchant son poignet du connecteur plutôt que sa tête.


Et pour le partage ?
C’est simple, si je veux partager l’article que je suis en train de taper à ma compagne, je touche son bracelet avec le mien et Pouf, mon document apparaît à ses yeux.

Plus encore, fini le dilemme du tout tactile. A l’avenir, je pourrais utiliser n’importe quel clavier physique et une feuille blanche en guise d’écran. Kinect reconnaitra tout seul les lettres sur lesquelles j’ai frappé.

Ca ne suffit pas ?
Ajoutons la magie de Siri pour tout ce qui vous parait trop compliqué à manipuler sur les lunettes.

Dites au revoir aux smartphones, tablettes, Microsoft surfaces et télévisions.
Plutôt que de multiplier les écrans, unissons-les dans cet objet futuriste irréel ?

Un petit point sur google+

Un de mes articles publié sur le journal du geek.

 Alors que Google + a maintenant été lancé en Juillet sur invitation et officiellement en septembre pour tout détenteur d'un compte google, beaucoup de questions se posent sur son avenir.
Enfin, elles se posent surtout pour les médias qui manquent de sujet à traiter et qui se réjouissent d'avance d'écrire un papier sur un nouveau service enterré par google, à l'instar de  Buzz cette semaine, ou wave en son temps.



Cependant, comme on peut le lire partout, Google a toute les cartes en main pour réussir. Les services offerts sont complets et permettent de faire beaucoup sur internet et en dehors grâce au système android.
Mais voilà, bien que les inscriptions aient décollé, les gens ont testé et sont maintenant en sommeil..



Les éternels rivaux

Dès lors qu'on parle d'un smartphone, on ne peut s’empêcher de le comparer à l'Iphone ( et ce sur la majeur partie des tests internet ), pour les réseaux sociaux c'est la même chose: son nom est Facebook.

Alors comme beaucoup de monde, Facebook, j'ai adhéré, j'ai aimé et j'y ai passé du temps. Les polémiques de confidentialités s’enchaînant je m'en suis détaché, j'ai voulu partir. Et maintenant ? J'y suis encore.
Mes impressions ont pourtant changé depuis les débuts. L'interface a plusieurs fois évolué (mécontentant de nombreux utilisateurs) et ma première impression lorsque la page s'affiche: mal aux yeux !
Je ne sais plus ou regarder: en haut la barre, d'un coté les pubs, de l'autre des services (pages, groupes, etc, que je n'utilise jamais ) et enfin les informations en provenance de mes contacts que je survole avec désintérêt.

De l'autre coté, Google plus est simple, clair, épuré.. mais tellement épuré qu'on s'y ennuie vite. Même si des amis se sont inscrits, il ne publient pas. Les jeux ? Je ne suis pas dans le coeur de cible.



Les plus de Google

Alors oui, Google+ a démarré avec de jolis features.

Les vidéos bulles, c'est génial ! En un clic, on lance une conversation avec papi, mamie et Mme Michut.
Oui mais ... ils ne sont pas sur google+ . Alors que Facebook, en s'alliant avec le service de messagerie Skype devient un service redoutable.

Les déclics, l'adaptation sociale de l'alerte par mail disponible dans le moteur de recherche Google.C'est une bonne idée mais de là à quitter son réseau pour ça, je ne pense pas. Et pourtant je ne demande que ça.

Là ou l'innovation a surement été la plus forte, c'est les cercles. Pouvoir constituer ses cercles d'un simple drag n'drop était une vraie idée mais pourquoi ne pas avoir été plus loin ? On aurait pu imaginer que les cercles se recoupent, se chevauchent.
Mon cercle d'ami proche aurait pu être à l'intérieur de mon cercle d'ami, lui même à l'intérieur de celui des simples connaissances. Si les cercles doivent être à l'image de nos relations sociales, alors ils s'entrecroisent !
De toute façon cette fonctionnalité est maintenant disponible chez la concurrence alors à quoi bon..


Ce nouveau réseau a tenter de surfer sur les faiblesses du plus gros concurrent sur le marché, et c'est une très bonne idée. La simplicité du service ( au niveau du visuel et du fonctionnement ), des idées neuves qui ont de quoi plaire, mais pourquoi Google ne s'est-il pas appuyé sur ses services et réseaux existants ?



Un réseau au potentiel incroyable

Qu'on le croit ou non, le réseau Google plus existe déjà et il est gigantesque. Google a juste oublié de l'intégrer à son service.

La première base des utilisateurs aurait pu être celle de Buzz. Effectivement, le service buzz est un échec, mais il comptait pourtant ses adeptes. Malgré cela, aucun lien n'a été fait entre le flux d'actualité de buzz et celui de de Plus ( à part un onglet supplémentaire dans le profil Google ).
Les posts Buzz n'auraient-il pas pu être automatiquement redirigé vers le mur de google+ ?
De même, il y a fort à parier que les gens suivis sur buzz soient les mêmes que ceux que l'on suit sur plus. La migration aurait pu être automatique, ce qui aurait évité de reprendre à zéro.
Pour la défense de Google, cela aurait pu entraîner des polémiques du même ordre que celles qui ont tué buzz dès sa sortie. Cela mérite tout de même réflexion.

Sur cette base, on peut se poser les mêmes questions à propos du réseau social Orkut qui aurait gagné à être fondu en partie à google plus dès le départ,surtout quand on sait le succès que connait le services dans certaines régions du globe ( 50 millions d'utilisateurs au total ). Certaines fonctionnalités de ce réseau auraient d'ailleurs pu aussi enrichir le nouveau service.

On peut aussi penser à Google Reader. Ce service de consultation de flux rss est à lui seul une plate forme de partage incroyable. En un clic, on peut partager toutes nos lectures du web, centralisées en un endroit. De quoi abreuver la soif de lecture de nos followers avec simplicité.
Et bien que les fonctions de partage de reader avaient parfaitement intégré Buzz,à l'heure actuel rien n'a encore été fait pour google plus. Grave erreur !

Et on peut faire le même constat pour de nombreux services google.
Il n'est pas possible de partager ses avis google adresses (qui pourraient être présents sur notre profil ), nos cartes sur map, nos documents ou même des évènements de notre agenda de manière simple et fluide..
Les pages Google groupe auraient pu concurrencer les groupes Facebook si cela avait été préparé.
Pourquoi ne pas avoir attendu cette intégration de base avant de lancer le service à grande échelle ?

Volontairement, j'ai gardé le meilleur pour la fin.
Youtube n'est autre qu'un immense réseau social basé le partage de vidéo et c'est d'ailleurs dans ce domaine le plus populaire. Pourtant, le moyen de partage de vidéos Youtube le plus répandu n'est autre que ... Facebook !
Alors même si une fusion des deux services risque d'être extrêmement difficile du fait de la richesse même de Youtube, n'aurait on pas pu unifier les profils de ces deux services ? N'était-il pas possible d'unifier les codes et ne pas avoir d'un coté du "j'aime" et du " +1 " de l'autre ?
Si vous êtes observateurs, vous remarquerez même que le bouton " +1 " sur Youtube arrive en troisième position quand on clique sur partager, derrière celui du site communautaire numéro 1.

L'offre google manque sur ces points de cohérence.


Une critique de l'intérieur

On peut alors comprendre pourquoi de l'intérieur des critiques comme celle de Steve Yegge puissent faire l'effet d'une bombe. Manque de chance pour lui, c'est la sienne qui a fuité. Je doute pourtant qu'elle soit la seule parmi les googlers.

Bien qu'à sa sortie en version béta, Google plus ait reçu beaucoup d'éloges et de bonnes critiques sur de nombreux points, je ne peux m'empêcher de penser que sa sortie a été précipitée. De nombreuses choses auraient pu garantir au service une meilleur viabilité dès son lancement.
Même si ce projet se fera pour google sur le long terme, il me parait plus facile de garder un utilisateur que l'on a convaincu dès le départ plutôt que de faire revenir un déçu.